De Cézanne à Picasso
Matinée passée au musée du Quai d'Orsay pour voir l'exposition "De Cézanne à Picasso, chefs d'oeuvre de la galerie Vollard", du nom du marchand d'art de la fin du XIXe siècle qui joua un rôle prépondérant dans la carrière des grands noms de la peinture moderne (Cézanne, les Nabis, Bonnard, Degas, Renoir ou Picasso).
Il les soutient financièrement en avance sur les courants de l'époque, organise des expositions dédiées à certains de ces peintres, tout en n'oubliant pas de réaliser des profits sur les oeuvres (ce que l'exposition nous souligne en précisant la plus-value dégagée par le marchand sur de nombreuses des 190 oeuvres exposées).
Il les soutient financièrement en avance sur les courants de l'époque, organise des expositions dédiées à certains de ces peintres, tout en n'oubliant pas de réaliser des profits sur les oeuvres (ce que l'exposition nous souligne en précisant la plus-value dégagée par le marchand sur de nombreuses des 190 oeuvres exposées).
Une salle consacrée à Cézanne avec notamment ses joueurs de cartes, une salle consacrée à Van Gogh où j'ai vraiment apprécié "Les souliers". Cette salle, sur ses trois côtés, nous montre trois styles radicalement différent du peintre pourtant réalisés sur la même période temporelle.
J'ai été étonné d'apprendre à quel point, ces artistes s'échangeaient des oeuvres avant de les revendre ou acheter des toiles de maîtres en échange de leur propre travail.
J'ai été étonné d'apprendre à quel point, ces artistes s'échangeaient des oeuvres avant de les revendre ou acheter des toiles de maîtres en échange de leur propre travail.
Après une salle sur Degas, sur les Nabis, une sur Gauguin (dont j'ai préféré les crayonnés aux peintures tahitiennes), on arrive dans une salle, vraiment réussie, consacrée aux portraits de Vollard réalisés par "ses" peintres : Renoir, Bonnard (qui le peint toujours avec un de ses chats :) ), Cézanne etc. Ce qui fera dire à Picasso : "la plus belle femme du monde n’a jamais eu son portrait peint, dessiné ou gravé plus souvent que Vollard"...
L'exposition s'achève par les illustrations des livres édités par Vollard : "L'almanach illustré du père Ubu" par Bonnard, des illustrations de Denis, un superbe volume de Villon et des dessins magnifiques de Picasso à l'eau forte.
Je ne peux que vous recommander d'aller voir cette exposition qui se tient jusqu'à mi-septembre (seul défaut, le retour du monde dans Paris et donc ses musées, qui limite toujours un peu l'appréciation que l'on peut avoir des toiles).