Εκείνοι που είχαν επιστρέψει από την Ελλάδα

Publié le par pierogod

Bon, ben voilà, les vacances sont finies et il faut retourner au boulot en passant par la case métro... avec un certain choc par rapport à celui que j'avais emprunté pendant tout le mois d'août !

 

Sinon vacances magnifiques... Athènes pas forcément une ville qui donne envie de s'y installer (circulation d'enfer, une place minime pour les piétons, pollution) mais des sites archéologiques incroyables !

Des déplacements en car jusqu'aux site de Delphes (je crois que c'est le site qui m'a le plus impressionné) et Mycènes ; en ferry, jusqu'à l'île d'Egine où on a regretté d'avoir loué des vélos face aux pentes et aux ennuis mécaniques.

Des musées riches (presque trop) mais qui valent le déplacement avec une utilisation constante de la lumière naturelle, ce qui donne un très bon rendu des sculptures. Mention spéciale au musée national d'Athènes et à celui de Delphes mais la palme revient au nouveau musée athénien de l'Acropole !

 

Les trois sites, classés au patrimoine de l'Unesco, que l'on a vu :

 

J-2-Delphes--87-.JPG  J-6--acropole--170-.JPG  

   J-11-Mycenes_cite-antique--3-.JPG

 

Sinon, côté lecture pendant mes pauses "veau de mer" à la plage, j'ai pu lire :

 

le-vieux-qui-lisait-des-romans-damour.jpg enjomineur-1972-09.jpg   le-liseur.jpg

 

Agréable lecture que le roman du chilien Sepulveda, prix france culture et relais H 1992. Un vieux colon, qui a émigré du côté de la ville d'El Idilio de longues années auparavant, a perdu sa femme, victime du climat hostile et a appris auprès des Indiens Shuar les secrets de la jungle et retrouvé un certain apaisement.

Cependant, à cause d'une vengeance non conforme au standard Shuar, il n'a jamais vraiment pu faire parti de la tribu et il est contraint d'habiter un village de colons avec comme seul plaisir, la lecture de roman à l'eau de rose que lui apporte un dentiste itinérant. Lorsque le corps d'un chasseur gringo est retrouvé, les autorités (un maire surnommé "La limace") désignent les Indiens comme coupables mais c'est sans compter la perspicacité du vieil homme, qui identifie un jaguar comme responsable. S'ensuit une traque entre l'homme et la bête sur fond d'hommage à la nature sauvage sud-américaine.

 

Un petit Bordage (Wang, etc), cela faisait pas mal de temps que je n'avais rien lu de cet auteur français, spécialisé dans l'uchronie.

L'enjomineur (le premier tome) se déroule durant la Révolution française, à l'aube des soulèvements en Vendée, région natale de l'auteur. On suit deux personnages aux travers des évènements historiques : Emile, à la naissance mystérieuse (féérique diront certains), élevé par un prêtre "juron" et qui dénote donc en tant que journalier agricole car sachant lire et écrire ; et Cornuaud, une brute épaisse sévissant dans les bas-quartier de Nantes avant de s'embarquer sur un négrier et de s'attirer les foudres d'une sorcière vaudou après le viol d'une captive.

Amoureux transi, Emile va tarder à reconnaître ce qu'il a sous les yeux, les farfadets qui peuplent la forêt, la fée Mélusine, etc. Tout un peuple que la révolution et ses Lumières ne vont pas tarder à plonger dans l'oubli...

De son côté, Cornuaud est possédé par un démon qui lui demande de verser le sang de plus en plus souvent et il connaîtra les geôles de Nantes avant de rejoindre un club révolutionnaire à Paris, où les têtes pensantes des différents mouvements ont besoin de bras prêts à verser le sang.

 

Et enfin, "Le liseur" de Schlink, dont j'avais été tenté par la version au cinéma mais que je n'avais pas pu voir.

Un récit sur l'histoire d'un jeune adolescent, Michael Berg, et une femme d'âge mûr, Hanna Schmitz, dans l'Allemagne d'après guerre. Leur relation s'établit immuablement en trois temps, d'abord qu'il lui fasse la lecture, ensuite ils se lavent et enfin elle l'initie aux plaisirs de l'amour charnel.

Après l'amour passionnel que voue le jeune homme à cette femme, les sentiments s'étiolent au fil du temps de par la difficulté à assumer l'écart d'âge mais aussi à cause de la réserve extrême de la femme.

Devenu étudiant, Michael va retrouver Hanna sur le banc des accusés, pour avoir été une ancienne gardienne nazi de camp de concentration, découvrir son secret et essayer d'assumer d'avoir pu aimer une criminelle.

Tout d'abord à la lecture du roman, je me suis douté du secret de la jeune femme dès la page 68... mais c'est anecdotique. Par contre, je n'ai pas été emballé comme les nombreuses critiques pouvaient me le faire penser. Même si le style est agréable, j'ai pas été trop sensible aux atermoiements du narrateur sur la culpabilité ou la honte. Cela ne m'a pas fait vibré et j'ai trouvé que l'auteur s'y perdait sur la fin (ou en tout cas, il m'a perdu).

 

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L
<br /> <br /> Ils ont fait le meme theatre a Epidaure alors ^_^<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Ces grecs alors ! Aucune imagination ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> J'ai vu deux des trois sites si je ne me trouve pas. Le premier, c'est le théatre d'épidaure et le troisieme Mycenes ? Si mes souvenirs sont bons ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bon retour parmi les travailleurs :-)<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Buuuuuuuuuuuuuppppppppppp... Mauvaise réponse !<br /> <br /> <br /> Le premier, c'est le théâtre de Delphes. Le deuxième, c'est exact.<br /> <br /> <br /> Dur la reprise !<br /> <br /> <br /> <br />