L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford

Publié le par pierogod

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A partir du roman de Ron Hansen, Andrew Dominik relate la fin du célèbre hors-la-loi nord-américain et sa relation ambiguë avec son équipier et meurtrier de Robert Ford.

Hiver 1881, on assiste à la dernière attaque des frères, Jesse (Brad Pitt) et Frank, James (Sam Shepard). Accompagnés de bras cassés, les redoutables bandits achèvent leurs "carrières" avec cette attaque de train.
Alors que Frank fuit la région, Jesse reste. Diminué physiquement et mentalement, il va se rendre compte peu à peu qu'il n'y a plus de place pour lui dans les Etats-Unis d'Amérique.

Les derniers acolytes de la légende de l'Ouest devront faire face à la mélancolie et la paranoïa qui gagnent leur chef, en particulier le plus fanatique d'entre eux, le jeune Robert Ford (Casey Affleck).
Jusqu'à ce jour d'avril 1882, où alors que les frères Ford, Robert et Charley (Sam Rockwell) étaient invités par Jesse James à passer quelques jours chez lui, Robert assassinait le brigand, s'ouvrant ainsi les voies de la célébrité...


Je ne sais pas si l'on peut parler de western pour ce film tant il est loin des grands espaces, se confinant plutôt aux lieux clos. Mais la photographie du film est splendide et celui-ci est servi par de magnifiques acteurs (Pitt et Affleck sont vraiment bons).
C'est la fin d'une époque qui accompagne l'assassinat de Jesse James, mis en scène par le réalisateur quasiment comme un suicide, dernier coup de force d'une légende sur le déclin et conscient de cet état de fait.




De Andrew Dominik
Avec Brad Pitt, Casey Affleck, Sam Shepard, Sam Rockwell...
Durée 2h39

Publié dans Cinéma

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M
Allez, j'avoue ma blonditude du lundi matin : en guise de titre, j'ai lu "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert REDford"...Gné ? Qu'est-ce que Robert Redford a à voir avecJesse James ?Et en lisant ton billet, j'ai compris mon erreur...Je vais reboire un café, moi, tiens !
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P
Cela me fait penser à une affiche de Garfiled qui trônait dans la cuisine de mes parents, où le célèbre chat (la tête renfrognée)  déclarait : "Ne me parlez pas avant ma deuxième tasse de café".J'ai toujours trouvé cela très juste !