La fascination du pire

Publié le par pierogod

J'avais décidé d'acheter ce livre en ne connaissant pas du tout l'auteur mais le titre m'avait bien plu et le livre avait reçu le prix Interallié 2004.

Le narrateur, un jeune auteur, est invité au Caire pour un séjour culturel  organisé par l'ambassade française en Egypte. Il y rencontre un autre écrivain, Martin Millet, connu pour ses écrits sur la misère sexuelle.

Du même âge, les deux auteurs se rapprochent autour des récits de Flaubert sur l'Egypte. Hélas, ils vont se rendre compte au cours de leur séjour, que le temps des femmes sensuelles décrites par Flaubert est révolu maintenant en Egypte.

S'ensuit alors une quête effrénée d'escapade sexuelle afin de déterminer si l'Islam régule véritablement  tout plasir charnel et une réflexion autour de la religion et de la sexualité...

La lecture de ce livre est plutôt plaisante, le livre n'est pas très long et permet une lecture rapide. Cependant, mon sentiment à son égard en terminant ma lecture est assez difficile à décrre.

Alors bien sûr, comme précisé dans l'avertissment : "ce livre est une fiction : la plupart de ce qui y est dit est faux ; le reste, par définition, ne l'est pas non plus", mais je trouve que les thèmes abordés (la religion, la frustration sexuelle, la solitude) le sont de façon peu approfondis. La pirouette finale permet de remettre l'avertissement initial en valeur, en soulignant à juste titre la valeur culturelle si particulière du roman.

Intéressant mais pas transcendant (où alos je n'ai pas su tout saisir, ce qui est certainement possible).




La fascination du pire
Florian Zeller
J'ai Lu (2006)

Publié dans Livres

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